Modifié le 3 avril 2025 par epargnebourse.fr
Le marché des véhicules électriques (VE) en France et en Europe a connu des évolutions notables ces dernières années. Il a été marqué par une offensive des « pure players » Chinois et Tesla en tête. Les constructeurs généralistes essayent de réagir avec plus ou moins de succès selon les cas. Faisons le point sur la part de marché véhicule électrique France, et en Europe.
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Sommaire
Part de marché véhicule électrique France : Contexte
Cet article s’inscrit dans le cadre plus global de la Data Room de l’industrie automobile de EpargneBourse.fr. Dans cet espace dédié et gratuit, vous pouvez trouver des informations cruciales. Que vous soyez investisseur dans l’industrie automobile ou que vous envisagiez de l’être, documentez vous avant de prendre vos décisions :
- Parts de marché des véhicules électriques en France et en Europe (cet article)
- Volumes d’immatriculations et parts de marché en Europe
- Chiffre d’affaires semestriel des 10 plus grands constructeurs de l’industrie automobile
- Trésorerie des constructeurs automobiles
- Dette des constructeurs automobiles

Les données publiées dans cet article proviennent des sources officielles suivantes :
- France : pfa-auto.fr
- Allemagne : kba.de
- Italie : Unrae.it
- Europe (EU + EFTA + UK) : Acea.auto
Rentrons maintenant dans le vif du sujet de cet article.
Part de marche voiture electrique (évolution 2024-2025)
Bilan de 2024
En 2024, les immatriculations de voitures électriques en France ont atteint 290.500 unités sur un total de 1.718.420 représentant 16,9 % du marché automobile national. Cette légère progression de la part de marché par rapport aux 16,8 % de 2023 s’inscrit dans un contexte de baisse générale du marché automobile français de 3,17 %.
Evolution de la part de marché voiture électrique France
Le graphique ci-dessous montre l’évolution depuis Janvier 2024 de la part de marché des voitures électriques dans les immatriculations en France.
Graphique : pourcentage voiture électrique France 2024-2025 (nouvelle immatriculations)
Sur cette période, le pourcentage est globalement stable. Il oscille globalement entre 15% et 20%. Cette prise de part de marché lente contraste avec ce que l’on constate généralement quand on analyse les parts de marché des nouvelles technologies. L’électrification de l’industrie automobile n’a rien à voir en terme de vitesse avec celle de l’arrivé des smart phone par exemple. Elle est beaucoup plus lente.
Les consommateurs restent demandeurs de véhicules moins polluants à l’utilisation mais, ils trouvent encore trop de freins (prix, autonomie, …) pour faire croître de façon constante les parts de marché des voitures électriques.
Intéressons nous maintenant aux autres type de motorisation.
Volumes d’immatriculation par type de motorisation
Avant d’analyse les chiffre en pourcentage et donc la part de marché des véhicules électriques en France, examinons les volumes d’immatriculation.
Le graphique ci-dessous, vous montre le volume des immatriculations par type de motorisation en France depuis de début de 2025.
Pour les rares personnes encore intéressés par l’hydrogène, vous ne trouverez pas le chiffre sur le graphique. Il y a eu Zéro voiture à hydrogène immatriculée en France en Janvier-Mars 2025. Soit, le même chiffre que celui de bus, véhicules utilitaires, et camions à hydrogène.
Immatriculation par type de motorisation en %
Le second graphique, vous donne la transcription en pourcentage des immatriculations en France depuis de début de 2025.
Le total des véhicules électriques (BEVs) et des véhicules hybrides rechargeables (PHEVs) représente donc plus du quart du marché de 2025. Quatre fois plus que le diésel. Les temps changent.
Part de marché voiture électrique France par constructeur
Afin de montrer la dynamique des différents constructeurs, il faudrait dispose des immatriculations des constructeurs pour :
- Les véhicules purement électriques (Tesla model Y, Renault 5, Citroen e-c3, …)
- Ainsi que des versions électriques des modèles multi-propulsion (Peugeot 5008, …)
Je ne dispose malheureusement pas de cette seconde information pour la France. Si un lecteur connait une source utilisable, je le remercie par avance de m’écrire ) : contact@epargnebourse.fr.
Le graphique suivant permet quand même de se faire une bonne idée de la dynamique des constructeurs. Il est :
- construit à partir du nombre d’immatriculations des modèles purement électriques (Tesla Model Y, Renault 5, Alpine A290, Dacia Spring, …) classés dans le top 100 des modèles les plus vendus chaque mois en France.
- Le point zéro est arbitrairement choisi à décembre 2023, afin d’améliorer la lisibilité du graphique
- les volumes sont cumulés afin de disposer d’une analyse plus parlante, moins erratique sur longue période que les fluctuations au mois le mois.
Ce graphique fait ressortir :
- La position de leader de Tesla, mais de leader de plus en plus contesté
- La forte dynamique du groupe Renault depuis le lancement de la Renault 5 électrique.
- Ainsi , et pour le moment, l’absence des constructeurs chinois qui même s’ils sont très fortement médiatisés restent encore marginaux sur les routes de France. Nous reviendrons d’ailleurs plus loin sur les chiffres de BYD et de Leapmotor.
Focus sur les parts de marché voiture électrique des « pure players »
Volumes d’immatriculation Tesla France, BYD France, …
Quand on analyse un marché, il est important d’isoler les nouveaux entrants, leurs volumes sont marginaux mais normalement leurs taux de croissance sont exponentiels. Nous allons voir que pour le moment, ils n’arrivent pas à rentrer dans le marché aussi vite et fort qu’ils ne le voudraient sûrement.
Le graphique ci-dessous montre les immatriculations mensuelles des trois constructeurs présents en France qui fournissent exclusivement ou quasi-exclusivement des véhicules électriques : BYD, Leap Motor, Tesla.,
Ce graphique permet de constater qu’il n’y a pas de hausse exponentielle, et ni même constante des volumes d’immatriculation de ces constructeurs. Tesla domine encore largement ce marché des « pure players » mais il a perdu en dynamique.
En analysant les immatriculation des 3 derniers mois publiés comparés au même mois un an plus tôt, on obtient :
Les BYD, TESLA, Leapmotor, … ne parviennent donc pas encore à transformer l’essai. Ils ne reproduisent pas ce qu’Apple avait fait à Nokia. Certains constructeurs généralistes après avoir perdu la première bataille arrivent maintenant à résister, à l’image de Renault.
Autant le volume que la part de marché Tesla France sont en baisse. Tesla semble payer cher, et pratiquement partout en Europe l’exposition politique et médiatique de son CEO, ainsi que l’absence de nouveaux modèles mieux adaptés au marché Français que le Cyber Truck.
BYD et Leapmotor affichent des taux de croissance qui sont spectaculaires, et qui à ce rythme peuvent en 6 mois représenter des volumes importants.
Mais qu’en est-il plus largement si l’on regarde nos voisins Européens ?
Évolution du marché européen des véhicules électriques
Au niveau européen, la part des véhicules électriques dans les immatriculations totales a aussi reculé en 2024, passant de 15,7 % en 2023 à 15,4 %.
Globalement, la diminution fait suite aux suppressions et durcissement des subventions gouvernementales au début de l’année 2024, ce qui a entraîné une baisse de la demande. Les constructeurs arriveront prochainement à produire et à fournir le marché avec véhicules électriques à des prix de vente suffisamment compétitifs sas subventions, mais ce n’est pas encore totalement le cas.
Voici à titre d’illustre les parts de marché des « pure players » de l’électrique sur les trois plus importants marchés de l’Europe continentale.
Conclusion sur la « part de marché voiture électrique France »
Cet article est terminé, il sera mis à jour chaque mois au fur et à mesure de la publications des statistiques par le PFA et les autres organismes.
Nous avons vu qu’à ce stade en Mars 2025 :
- La part de marché des véhicules électriques se stabilise dans une bande de 15% à 20%
- Que après avoir pratiquement créé le marché, Tesla semble maintenant dans une situation plus délicate
- Que les Chinois BYD et Leapmotor affichent des taux de croissance spectaculaires, même si les volumes restent relativement modestes pour le moment
- Et que le groupe Renault, grâce à ses tout derniers modèles fait une remonté spectaculaire
Cet article « Part de marché voiture électrique France » se termine, j’espère qu’il sous aura été utile. Abonnez vous et revenez régulièrement pour consulter la Data Room de l’industrie automobile.
A vous de jouer !
Cet article touche à sa fin, et j’espère qu’il vous a apporté des pistes de réflexion intéressantes. Si vous l’avez trouvé utile, n’hésitez pas à le partager en un clic :
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